La chronique d'Onc PTB : Faut-il s’appeler Sébastien pour gagner en sport automobile ?

Jadis, on prétendait qu’un bon pilote automobile se devait d’avoir obligatoirement les yeux bleus (les deux ! ), notamment pour des raisons d’acuité visuelle nocturne (un peu comme les greffiers, l’animal hein, pas le bonhomme qui se fait chi.. à l’entrée des tribunaux) ; pour les dames, c’est vrai qu’avoir les yeux bleus sur un visage bronzé au dessus d’un corps musculeux arrosé de mennen, au torse large, visible par le port d’une combarde négligemment nouée autour de la taille, présentent un attrait certain.

Conclusion, les yeux bleus, bien que plus salissant s’ils sont clairs, sont un avantage incontestable pour un pilote par rapport à son congénère aux yeux marrons, lui donnant un regard vide de marionnette, hirsute, taillée comme une bouteille d’orangina, et sentant le putois.

Mais rien ici ne permet de dire que le pilote aux yeux bleus prendra systématiquement le dessus en course, sur son congénère aux yeux marrons : cette théorie toute darwinnienne de la supériorité des yeux bleus, n’est donc pas paroles d’évangile (selon St Luc).

Par contre, il semblerait qu’outre les yeux bleus, le prénom de Sébastien puisse procurer un avantage certain, qu’un simple érudit comme moi s’explique difficilement.

Pourtant les faits sont là : regardez en WRC, la large domination exercée sur le championnat par des pilotes ayant ce prénom ; on vient d’entre prendre pendant 10 ans avec Loeb, et on peut s’attendre avec un nouveau règne quasi équivalent d’Ogier, sous réserve que le Vieux, ne vienne pas trop souvent lui casser les rouleaux.

En F1, on a Vettel dont le prénom allemand Sebastian est kif-kif à notre Sébastien franchouillard, qui aligne les titres de champion du Monde, comme un mangeur de cassoulet aligne les perles….

Même en régional, il ne faudra pas être surpris par une domination absolue de notre Sébastien Berjot, dès que son crache-boulon verdâtre aura atteint une fiabilité de bon aloi.

Saviez vous aussi qu’Alain Prost, avait failli s’appeler Sébastien, et que c’est son père qui a fait l’andouille lors de la déclaration à l’état civil ; je vous compte la scène en deux mots : à la maternité de St Chamond, la famille Prost est en émoi avec la naissance du petit dernier qui braille dans son berceau « vroaaammmmmm » dit-il !; Maman Prost, encore humide de transpiration et de placenta, conspue (cherchez la définition exacte de ce verbe dans le dico, et surtout pour les sudistes fainéants, sachez que ca ne veut pas dire, t’es con, tu pues !!!), son mari pour qu’il aille à l’état civil ; alors qu’il quitte la chambrette, elle lui crie : n’oublies pas, c’est Sébastien…. » ; dans la rue, le vieux kroum complètement desséché par l’émotion, décide de s’humecter la glotte dans le premier troquet, d’autant que la mairie est à deux pas…ragaillardi après une demi douzaine de picon-bière, il arrive devant l’officier d’état-civil, mais le voilà incapable de se souvenir du prénom du chérubin… le père Prost se tâte (je sais que vous l’attendiez celle-là), et finit par bredouiller : « heurg… Seb…..astien heurg… », et l’officier comprend c’est Alain ! Triste histoire hein ?

Mais enfin, il faut reconnaitre l’effet magique de ce prénom, dont la simple suggestion ici a permis à Alain Prost de faire la carrière que nous connaissons. De la magie, en effet, comment pourrait-il en être autrement pour expliquer ces phénomènes surnaturels !!!

Regardez aussi, Tom Kristenssen, recordman des victoires aux 24 h du Mans… Saviez vous que ce pilote a un péché mignon ? Il adore le tripoux cuisiné au saindoux, et en mange à s’en faire péter la sous-ventrière et l’ampoule rectale, dans un petit resto du boulevard Sébastopol. Hé oui, Sébastopol encore un nom qui a la même origine que Sébastien, avec la racine grec Sébastos, et pol en suffixe qui est là uniquement pour faire joli. On peut se poser la question, Tom aurait-il la même carrière s’il dévorait régulièrement son tripoux ailleurs ?

La puissance de ce nom en est même terrifiante : ceux qui approchent un Sébastien profitent automatiquement de son aura victorieuse… Daniel Elena n’aurait jamais eu la carrière qu’on lui connaît sans son Sébastien…

Plus près de nous, prenez l’exemple d’Alain Berjot, qui use son fond de combarde dans les baquets des voitures de son frère cadet, sans grand résultat depuis des lustres, vu que celui-ci n’a pas encore compris que l’on attribuait pas de notes artistiques pour les doubles axels, contrairement au patinage artistique, et qui remporte sa première course dès qu’il monte (descend plutôt) dans la baignoire anglaise pilotée par son petit frère Sébastien.

Vous voyez, les exemples sont légions et vérifiables, et faites attention pour bien choisir le prénom de votre futur rejeton !

PTB

Mon prénom je le dois a mes frères et on va dire que la passion auto rallye aussi

Merci les frangins

encore une superbe chronique merci Pascal on en fait plus des comme toi

Que dire de plus ? Vu comme ça, c'est d'une vérité criante ....

rallyeflav 37 a écrit:encore une superbe chronique merci Pascal on en fait plus des comme toi

Je sais, je sais .... aussi rare qu'une comète....

PTB

Extra!!!! Mais....................;
Comment tu fais pour toutes les sortir celles là???
Coucou

Un autre Sébastien célèbre : Seb-mayo ! détenteur d'une dizaine de records mondiaux, notamment son incroyable "Loudun-Thouars " en 4mn25 !