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La chronique d'Onc PTB : les chemins de gloire du rallye

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La chronique d'Onc PTB : les chemins de gloire du rallye Empty La chronique d'Onc PTB : les chemins de gloire du rallye

Message  Porsche the Best Ven 3 Mai - 14:44

Mon échange épistolaire à fleurets mouchetés avec le petit Boitoto (qui attend ses parents à la caisse centrale), sur le topic du Limousin, m’a fait toucher du doigt que la jeunesse d’aujourd’hui, faute peut être d’une culture automobilistique suffisante, n’avait qu’une vague connaissance de ce qui peut faire la magie d’une compétition.

Pourtant, tous les sports ont leurs temples où les aficionados communient religieusement ; Twickenham pour le rugby…, Wembley et le Parc des Princes pour le foot, la tranchée d’Arenberg, le Tourmalet, et le Galibier pour le cyclisme … et bien d’autres encore …

Le sport automobile a lui aussi des lieux mythiques ; les érudits des circuits ne jurent que par : le Gazomètre et le Bureau de Tabac, la Source, Stavelot et l’Eau Rouge, Tarzan, la Parabolique, le Banking et l’Infield, le Tertre-Rouge, Mulsanne, Arnage, et les Hunaudières (les «vrais» Hunaudières, celles d’avant le saucissonnage par des chicanes ineptes).

Oui c’est vrai, certains de ces endroits célèbres ont disparus, d’autres ont été mutilés, élargis, au nom de la sécurité, lorsque le circuit n’était pas carrément mis à l’index, au profit d’autres tracés sans intérêt, créés par ordinateur.

Je n’échangerai jamais mon baril de 72 km du « petit » circuit des Madonies (le grand circuit faisait 148 km), où se déroulait la mythique Targa-Florio, contre dix barils du misérable circuit de go-kart d’Enna-Pergusa en Sicile.

Mes beaux yeux bleus s’embuent à l’évocation des 22 km et des 174 virages de la Nordschleife du majestueux circuit du Nürburgring, et son fameux Karussel, la bosse de Flugplatz ou la descente sur Adenau (Adenauer forst), Schwedenkreuz (la Croix des Suédois), Schwalbenschwanz (à tes souhaits !) …

Oui bien sur, le Nürburg a tué : Peter Collins, Gehrard Mitter, Carel Godin de Beaufort, Herbert Müller, et tant d’autres y ont laissé la vie, mais pas plus qu’au Mans, à Monza, à Spa ou ailleurs.

En rallyes, lorsque des pilotes ou des co-pilotes se tuent, on modifie la réglementation pour rendre les voitures plus sûres ou moins rapides, alors qu’en circuit : on supprime, on ferme, on chicane, on raccourcie, on élargie, on paye, pour faciliter la sainte procession des F1 filoguidées sur des circuits de tarlouzes ; Amen !

Le rallye a également ses temples argentés : Kielder Forest (R.A.C.), Bauxite Way (Acropole), la Forêt de Taïe (Bandama), Arganil et Fafe (Portugal) …, mais le summum est atteint au rallye de Monte-Carlo, et ses spéciales légendaires : le col de la Madone, Burzet, le Moulinon, la Chartreuse, les Quatre Chemins plus connus sous le nom du Mas-Aiglun, Pont des Miolans, et bien entendu, la plus prestigieuse de toutes : LE COL DE TURINI !

Le Turini, un mot magique qui me faisait rêver lorsque j’étais môme, et qui encore aujourd’hui me donne le frisson dans l’échine !

Dans les années soixante-dix, chez ma Grand-Mère, alors que mes copains se délectaient du Journal de Mickey et de Fripounet & Marisette, je dévorais tous les mois Sport-Auto et Echappement, les seules revues qui à l’époque, traitaient des compétitions auto, et je regardais à la téloche les quelques grands-prix de F1 qui étaient retransmis.

Mais deux fois par an, je suivais deux évènements majeurs du sport automobile en direct live à la radio : les 24 h du Mans, début juin, et surtout fin janvier, la semaine du Monte-Carlo, sur RMC 1400 m grandes ondes, avec Bernard Spindler, et sa fameuse retransmission non stop de la nuit du Turini, qui avait lieu généralement du jeudi au vendredi.

Comme j’avais école le lendemain matin et que ma brave Mamie n’aurait pas toléré une nuit blanche, j’emportais la radio en cachette dans ma chambre, pour l’écouter sous les draps, façon Radio Londres, avec juste une lampe de poche pour noter les résultats des spéciales.

Le rythme d’une spéciale toutes les heures, me laissait largement le temps de rêver dans un demi-sommeil à ces merveilleux pilotes qui bataillaient sur les routes verglacées du majestueux col de Turini, dont les deux passages étaient le point d’orgue du parcours final du Monte-Carlo.

Aussi, lorsqu’un certain mardi, en janvier 1990, en reconnaissances dans les Alpes sous un beau soleil, lorsque j’ai aligné la R19 de Madame Hertz au point kilométrique 0 à la sortie du village du Moulinet, et que ma navigatrice a ouvert un cahier vierge pour écrire sur la première page en grosse lettre : ES 20 / Col de Turini, j’ai ressenti une émotion comme nul autre pareil : les rêves d’un gamin fou de sport auto, devenait réalité, et j’entrais moi aussi par la petite porte, dans l’une des basiliques incontournables du rallye mondial.

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Message  AlainBerjot Ven 3 Mai - 21:20

me*de ! c'est beau Crying or Very sad
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Message  Coucou Ven 3 Mai - 21:20

Porsche the Best a écrit:Mon échange épistolaire à fleurets mouchetés avec le petit Boitoto (qui attend ses parents à la caisse centrale), sur le topic du Limousin, m’a fait toucher du doigt que la jeunesse d’aujourd’hui, faute peut être d’une culture automobilistique suffisante, n’avait qu’une vague connaissance de ce qui peut faire la magie d’une compétition.

Pourtant, tous les sports ont leurs temples où les aficionados communient religieusement ; Twickenham pour le rugby…, Wembley et le Parc des Princes pour le foot, la tranchée d’Arenberg, le Tourmalet, et le Galibier pour le cyclisme … et bien d’autres encore …

Le sport automobile a lui aussi des lieux mythiques ; les érudits des circuits ne jurent que par : le Gazomètre et le Bureau de Tabac, la Source, Stavelot et l’Eau Rouge, Tarzan, la Parabolique, le Banking et l’Infield, le Tertre-Rouge, Mulsanne, Arnage, et les Hunaudières (les «vrais» Hunaudières, celles d’avant le saucissonnage par des chicanes ineptes).

Oui c’est vrai, certains de ces endroits célèbres ont disparus, d’autres ont été mutilés, élargis, au nom de la sécurité, lorsque le circuit n’était pas carrément mis à l’index, au profit d’autres tracés sans intérêt, créés par ordinateur.

Je n’échangerai jamais mon baril de 72 km du « petit » circuit des Madonies (le grand circuit faisait 148 km), où se déroulait la mythique Targa-Florio, contre dix barils du misérable circuit de go-kart d’Enna-Pergusa en Sicile.

Mes beaux yeux bleus s’embuent à l’évocation des 22 km et des 174 virages de la Nordschleife du majestueux circuit du Nürburgring, et son fameux Karussel, la bosse de Flugplatz ou la descente sur Adenau (Adenauer forst), Schwedenkreuz (la Croix des Suédois), Schwalbenschwanz (à tes souhaits !) …

Oui bien sur, le Nürburg a tué : Peter Collins, Gehrard Mitter, Carel Godin de Beaufort, Herbert Müller, et tant d’autres y ont laissé la vie, mais pas plus qu’au Mans, à Monza, à Spa ou ailleurs.

En rallyes, lorsque des pilotes ou des co-pilotes se tuent, on modifie la réglementation pour rendre les voitures plus sûres ou moins rapides, alors qu’en circuit : on supprime, on ferme, on chicane, on raccourcie, on élargie, on paye, pour faciliter la sainte procession des F1 filoguidées sur des circuits de tarlouzes ; Amen !

Le rallye a également ses temples argentés : Kielder Forest (R.A.C.), Bauxite Way (Acropole), la Forêt de Taïe (Bandama), Arganil et Fafe (Portugal) …, mais le summum est atteint au rallye de Monte-Carlo, et ses spéciales légendaires : le col de la Madone, Burzet, le Moulinon, la Chartreuse, les Quatre Chemins plus connus sous le nom du Mas-Aiglun, Pont des Miolans, et bien entendu, la plus prestigieuse de toutes : LE COL DE TURINI !

Le Turini, un mot magique qui me faisait rêver lorsque j’étais môme, et qui encore aujourd’hui me donne le frisson dans l’échine !

Dans les années soixante-dix, chez ma Grand-Mère, alors que mes copains se délectaient du Journal de Mickey et de Fripounet & Marisette, je dévorais tous les mois Sport-Auto et Echappement, les seules revues qui à l’époque, traitaient des compétitions auto, et je regardais à la téloche les quelques grands-prix de F1 qui étaient retransmis.

Mais deux fois par an, je suivais deux évènements majeurs du sport automobile en direct live à la radio : les 24 h du Mans, début juin, et surtout fin janvier, la semaine du Monte-Carlo, sur RMC 1400 m grandes ondes, avec Bernard Spindler, et sa fameuse retransmission non stop de la nuit du Turini, qui avait lieu généralement du jeudi au vendredi.

Comme j’avais école le lendemain matin et que ma brave Mamie n’aurait pas toléré une nuit blanche, j’emportais la radio en cachette dans ma chambre, pour l’écouter sous les draps, façon Radio Londres, avec juste une lampe de poche pour noter les résultats des spéciales.

Le rythme d’une spéciale toutes les heures, me laissait largement le temps de rêver dans un demi-sommeil à ces merveilleux pilotes qui bataillaient sur les routes verglacées du majestueux col de Turini, dont les deux passages étaient le point d’orgue du parcours final du Monte-Carlo.

Aussi, lorsqu’un certain mardi, en janvier 1990, en reconnaissances dans les Alpes sous un beau soleil, lorsque j’ai aligné la R19 de Madame Hertz au point kilométrique 0 à la sortie du village du Moulinet, et que ma navigatrice a ouvert un cahier vierge pour écrire sur la première page en grosse lettre : ES 20 / Col de Turini, j’ai ressenti une émotion comme nul autre pareil : les rêves d’un gamin fou de sport auto, devenait réalité, et j’entrais moi aussi par la petite porte, dans l’une des basiliques incontournables du rallye mondial.

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Message  CRICRI Sam 4 Mai - 4:03

Vraiment très interessant cette prose !! sur le Monte Carlo, j'ai entendu (et parfois j'entends encore !) le même écho !! Paroles de passionné ...

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Message  sporoto-37 Sam 4 Mai - 7:30

Porsche the Best a écrit:Mon échange épistolaire à fleurets mouchetés avec le petit Boitoto (qui attend ses parents à la caisse centrale), sur le topic du Limousin, m’a fait toucher du doigt que la jeunesse d’aujourd’hui, faute peut être d’une culture automobilistique suffisante, n’avait qu’une vague connaissance de ce qui peut faire la magie d’une compétition.

J'espère que tu le prends pas mal, mais pour une fois que je confronte mes idées avec quelqu'un c'est plutôt enrichissant Very Happy Que la jeunesse n'ai pas ta culture rallystique et même automobilistique j'en suis conscient...niveau culture t'es imbattable et tant mieux tu nous en apprends tous les jours! Smile Par contre je pense que les jeunes ont une vision un peu plus d'actualité du sport auto et des problématiques actuelles...on a des discours un peu moins branchés "de mon temps, à mon époque..."... Confrontation de génération Smile
Sinon jolie prose qui laisse réveur, surtout le premier départ du monte carlo j'imagine la sensation Smile
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Message  Porsche the Best Sam 4 Mai - 10:28

sporoto-37 a écrit:
Porsche the Best a écrit:Mon échange épistolaire à fleurets mouchetés avec le petit Boitoto (qui attend ses parents à la caisse centrale), sur le topic du Limousin, m’a fait toucher du doigt que la jeunesse d’aujourd’hui, faute peut être d’une culture automobilistique suffisante, n’avait qu’une vague connaissance de ce qui peut faire la magie d’une compétition.

J'espère que tu le prends pas mal, mais pour une fois que je confronte mes idées avec quelqu'un c'est plutôt enrichissant Very Happy Que la jeunesse n'ai pas ta culture rallystique et même automobilistique j'en suis conscient...niveau culture t'es imbattable et tant mieux tu nous en apprends tous les jours! Smile Par contre je pense que les jeunes ont une vision un peu plus d'actualité du sport auto et des problématiques actuelles...on a des discours un peu moins branchés "de mon temps, à mon époque..."... Confrontation de génération Smile
Sinon jolie prose qui laisse réveur, surtout le premier départ du monte carlo j'imagine la sensation Smile

t'inquiètes pas, si tu as la chance de participer à l'organisation d'une épreuve, de devenir licencié et de monter dans une auto (ce que sincèrement je te souhaites), l'expérience que tu en retireras changera ta vision.. Et toi aussi dans quelques années, le : " de mon temps, à mon époque", sera aussi dans tes paroles.....évolution logique et normal du jeune gland vers le vieux chêne !!!

J'ai eu cette chance de pouvoir courir sur pratiquement 4 décennies, avec l'immense plaisir de ne pas me limiter aux épreuves du comité (avant c'était la ligue), pour aller voir ailleurs, et je ne saurais dire si c'était mieux avant, je peux juste en conclure, qu'il était possible de faire une épreuve du championnat du monde pour pas grand chose, avec deux ou trois potes, sans reco, avec des pneus de série, sans être obligé d'acheter du carburant FIA à 10 pions le litre, sans payer le m² supplémentaire au delà de 15 en zone d'assistance.

pour revenir à la chronique, le départ du MC a été quelque chose de très fort, mais probablement rien d'incomparable à la première participation en championnat du monde, lors du tdc 89.

Au départ de la première étape à Ajaccio, on était arrivé bien avant notre heure d'entrée de parc, pour voir les cadors; c'est le GarsLionel qui s'était dévoué (pas beaucoup forcé non plus) (il faisait l'assistance) pour se lever très tôt le matin, et emmener le Pétaron en parc fermé; tout ca dans le but avouable de laisser moi et mon frangin dormir une ou deux heures de plus.

Donc lorsque je suis arrivé pour jeter un cil dans le parc, que j'ai vu Mon Pétaron non loin des Lancia Martini, des Ford "usine", j'ai cru que mes jambes se dérobaient sous moi, et d'un seul coup, mon estomac est devenu pas plus gros qu'un petit pois, avec une montée de trac qui me tordait les boyaux... ma première idée a été : " putain, mais qu'est ce que tu fous ici ?"..... je pense que je devais plus blanc qu'un linge, cramponner à la rambarde, et mes potes ont du s'apercevoir de mon émoi, car ils sont tous venus m'entourer en déconnant pour se donner une contenance de types qui en avaient deux (ce qui à priori doit être exact bien que je n'ai jamais vérifié)....mais eux aussi, leurs yeux brillaient d'humidité, avec un éclat comme ceux des marmots devant les vitrines de Noël.

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Message  subaru86 Sam 4 Mai - 11:25

Ca fout des frissons cette chronique..... Very Happy Very Happy Very Happy
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Message  sporoto-37 Sam 4 Mai - 11:30

Porsche the Best a écrit:
t'inquiètes pas, si tu as la chance de participer à l'organisation d'une épreuve, de devenir licencié et de monter dans une auto (ce que sincèrement je te souhaites)
Et j'espère bien que ce jour là tu viendras me voir rouler Very Happy Sinon je rejoins Sub'86, belle chronique émouvante Smile
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Message  Porsche the Best Sam 4 Mai - 11:41

sporoto-37 a écrit:
Porsche the Best a écrit:
t'inquiètes pas, si tu as la chance de participer à l'organisation d'une épreuve, de devenir licencié et de monter dans une auto (ce que sincèrement je te souhaites)
Et j'espère bien que ce jour là tu viendras me voir rouler

Impossible, avec un danger public pareil, les spéciales seront obligatoirement à huit clos lol!

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Message  subaru86 Sam 4 Mai - 11:54

t'inquiètes pas, si tu as la chance de participer à l'organisation d'une épreuve, de devenir licencié et de monter dans une auto (ce que sincèrement je te souhaites), l'expérience que tu en retireras changera ta vision.. Et toi aussi dans quelques années, le : " de mon temps, à mon époque", sera aussi dans tes paroles.....évolution logique et normal du jeune gland vers le vieux chêne !!!

Participer à l'organisation d'un rallye , bin c'est fait depuis 4 ans maintenant ..... Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy et aucun regrets mème si ce n'est qu'un National Coeff 3 , on y rencontre qd mème des pilotes très sympas : Jamot-Bezinaud-Charloton-De Sousa-Bonzon-Daumas-......les Berjot team.....Sebire-Amourette-Pagenaud-Beaubelique-.... et j'en oublies Very Happy Very Happy Very Happy

Monter dans une auto , c'est fait aussi notamment dans une A110 en "damier" au Rallye de la Vallée du Cher Laughing Laughing Laughing Cool Cool Cool , et avec ma Subaroute maintenant lol! lol! lol!
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Message  romu de la tipo jaune Sam 4 Mai - 12:00

Je me dis qu'en te lisant, j'ai ressenti des émois du même type, lorsque pour la 1 ere fois j'ai mis mon derrière dans MA voiture de course !! cheers Quel moment se 1 er départ, ces premières sensations.... quel bonheur !!

Le pire dans cette histoire, c'est que j'ai fais quelque chose que je n'ai jamais osé refaire !! j'ai donné les notes d'une spéciale de mémoire.. sans me planter.. ( j'étais vraiment sur une autre planète pour se 1 er rallye), juste pour avoir le plaisir de contempler la route, ressentir toutes ses nouvelles sensations tellement rêvées depuis mes 9/10 ans !!! Very Happy

au moins aujourd'hui je peux dire j'y étais !! afro

Maintenant , ton vécu est bien plus important que le mien et le notre en général, et je prends toujours autant de plaisir à te lire.. en gros cela veut dire.. continue !! lol!
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Message  Porsche the Best Sam 4 Mai - 12:20

romu de la tipo jaune a écrit:Je me dis qu'en te lisant, j'ai ressenti des émois du même type, lorsque pour la 1 ere fois j'ai mis mon derrière dans MA voiture de course !! cheers Quel moment se 1 er départ, ces premières sensations.... quel bonheur !!

Le pire dans cette histoire, c'est que j'ai fais quelque chose que je n'ai jamais osé refaire !! j'ai donné les notes d'une spéciale de mémoire.. sans me planter.. ( j'étais vraiment sur une autre planète pour se 1 er rallye), juste pour avoir le plaisir de contempler la route, ressentir toutes ses nouvelles sensations tellement rêvées depuis mes 9/10 ans !!! Very Happy

au moins aujourd'hui je peux dire j'y étais !! afro

Maintenant , ton vécu est bien plus important que le mien et le notre en général, et je prends toujours autant de plaisir à te lire.. en gros cela veut dire.. continue !! lol!

Nous avons tous ressentis ce genre d'émotions un jour : la première fois avec une fille (ou un garçon), la première fois dans une voiture de course, la première paye, le premier mariage, la première fois que tu rencontres les Berjot lol! ect...

Heureusement, il n'y a pas d'exclusivité à ce genre d'émotion, ni de date de péremption.... la vie serait trop triste !!!

Tu as aussi raison pour le reste : tu as exercé ton sport, avec courage, abnégation, passion et selon tes moyens et tes capacités : rien ni personne ne pourra te l'enlever !!!

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Message  Porsche the Best Sam 4 Mai - 12:22

subaru86 a écrit:t'inquiètes pas, si tu as la chance de participer à l'organisation d'une épreuve, de devenir licencié et de monter dans une auto (ce que sincèrement je te souhaites), l'expérience que tu en retireras changera ta vision.. Et toi aussi dans quelques années, le : " de mon temps, à mon époque", sera aussi dans tes paroles.....évolution logique et normal du jeune gland vers le vieux chêne !!!

Participer à l'organisation d'un rallye , bin c'est fait depuis 4 ans maintenant ..... Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy et aucun regrets mème si ce n'est qu'un National Coeff 3 , on y rencontre qd mème des pilotes très sympas : Jamot-Bezinaud-Charloton-De Sousa-Bonzon-Daumas-......les Berjot team.....Sebire-Amourette-Pagenaud-Beaubelique-.... et j'en oublies Very Happy Very Happy Very Happy

Monter dans une auto , c'est fait aussi notamment dans une A110 en "damier" au Rallye de la Vallée du Cher Laughing Laughing Laughing Cool Cool Cool , et avec ma Subaroute maintenant lol! lol! lol!

Bravo Paulo cheers et tu en penses quoi de tout ca ????

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Message  subaru86 Sam 4 Mai - 16:49

Et bin on continu pardi lol! , en plus des "jeunes pousses" arrivent avec une pèche d'enfer Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy on va pas les laisser sur le bord de la route
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Message  Pascal B Jeu 9 Mai - 19:24

Pascal, si tu comptes aussi bien que tu contes, tu dois savoir à combien de rallye tu as participé ?...

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Message  Porsche the Best Jeu 9 Mai - 21:10

c'est pas énorme, avec ma folie de préférer les grandes courses aux épreuves locale....le budget de la saison était souvent bouffé en une ou deux courses....145 en tout, dont 21 en inter dont 8 en world rallye, 43 en national, 14 abandons en tout, dont un sur sortie de route !

Tu dois avoir plus de participations que moi, et il y en a d'autres ici qui doivent avoir des scores impressionnants

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Message  Pascal B Ven 10 Mai - 20:10

Porsche the Best a écrit:c'est pas énorme, avec ma folie de préférer les grandes courses aux épreuves locale....le budget de la saison était souvent bouffé en une ou deux courses....145 en tout, dont 21 en inter dont 8 en world rallye, 43 en national, 14 abandons en tout, dont un sur sortie de route !

Tu dois avoir plus de participations que moi, et il y en a d'autres ici qui doivent avoir des scores impressionnants

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Beau parcourt ! cheers

Avec Alain on doit être a 92, mais on s'est fait quelques infidélités et je dois être à un peu plus de 100... dont un inter, le Limousin 89.

Dans les gros scores, je pense à Jean Blayon, le recordman de participassions à une finale !
Quand on lui demande quel est son programme, il a plus vite fait de nous dire quels rallyes il ne fait pas !
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Message  Porsche the Best Ven 10 Mai - 20:48

Pascal B a écrit:
Porsche the Best a écrit:c'est pas énorme, avec ma folie de préférer les grandes courses aux épreuves locale....le budget de la saison était souvent bouffé en une ou deux courses....145 en tout, dont 21 en inter dont 8 en world rallye, 43 en national, 14 abandons en tout, dont un sur sortie de route !

Tu dois avoir plus de participations que moi, et il y en a d'autres ici qui doivent avoir des scores impressionnants

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Beau parcourt ! cheers

Avec Alain on doit être a 92, mais on s'est fait quelques infidélités et je dois être à un peu plus de 100... dont un inter, le Limousin 89.

Dans les gros scores, je pense à Jean Blayon, le recordman de participassions à une finale !
Quand on lui demande quel est son programme, il a plus vite fait de nous dire quels rallyes il ne fait pas !

Jean bien sur, Thierry Boisdron doit aussi avoir un joli score, et il y en a bien d'autres encore !!!

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Message  Pascal B Ven 10 Mai - 21:10

Porsche the Best a écrit:
Pascal B a écrit:
Porsche the Best a écrit:c'est pas énorme, avec ma folie de préférer les grandes courses aux épreuves locale....le budget de la saison était souvent bouffé en une ou deux courses....145 en tout, dont 21 en inter dont 8 en world rallye, 43 en national, 14 abandons en tout, dont un sur sortie de route !

Tu dois avoir plus de participations que moi, et il y en a d'autres ici qui doivent avoir des scores impressionnants

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Beau parcourt ! cheers

Avec Alain on doit être a 92, mais on s'est fait quelques infidélités et je dois être à un peu plus de 100... dont un inter, le Limousin 89.

Dans les gros scores, je pense à Jean Blayon, le recordman de participassions à une finale !
Quand on lui demande quel est son programme, il a plus vite fait de nous dire quels rallyes il ne fait pas !

Jean bien sur, Thierry Boisdron doit aussi avoir un joli score, et il y en a bien d'autres encore !!!

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Le succès rencontré par " La fastidieuse histoire des Porsche en compétition" ne t'as pas donné envie d'écrire " Les aventures et mésaventures de PTB en compétition " ?...
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Message  Seb-berjot Sam 11 Mai - 5:22

Rigolo de mon coté je n ais jamais ressenti cela même pour ma première course ou du moins j en garde pas un souvenir inoubliable , oui car le slalom est quand même a une année lumière de se que l on peut ressentir a un rallye , avec deux participation en caterham au rallye de Chinon même là rien de spécial , j y allais pour le Fun ce n est pas pareil , par contre je garde de très grandes émotions l an dernier et un souvenir immense qui doit être pas loin de valoir une participation au championnat du mode a mes yeux Cool le rallye du layon ou l on venait pour espérer un podium et finalement se battre avec longépé Shocked pour la première place affraid ( je me souviens d une personne qui me demandait si j étais pas trop déçu de finir a 6/10éme derrière Bruno Shocked je pense sincèrement n avoir jamais été aussi heureux de perdre What a Face )
Et comme le topic est dans l émotion mon deuxième grand souvenir n est pas ma première victoire , qui a mon sens et du genre un peu volé , puisque même si nous avions pas eu de chance la veille , Morin fait un tout droit dans la dernière et consomme son avance sur son demi tour Twisted Evil bref la victoire n etait pas comme je l'avis imaginé Evil or Very Mad
Finalement elle viendra quinze jours après cheers au rallye de vienne et glane avec mon grand brother king quel pied cheers
La non plus je '' nous '' n avais imaginer gagner se rallye , bon ok je savais que j avais la crème des copilote a coté de moi mais a se point Shocked bref gagner etait une chose mais avec mon frère même voir mes frères puisque Pascal nous faisait l assistance et que nos parents et mon fils avaient fait le déplacement
Mes frères ............ben oui quand même c est bien eux qui ont fait grandir cette envie du sport auto Wink alors d avoir pris le départ avec alain a mes cotes est une chose mais de le gagner alors laaaaaaaaaaaaaa
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Message  Porsche the Best Sam 11 Mai - 8:27

Pascal B a écrit:Le succès rencontré par " La fastidieuse histoire des Porsche en compétition" ne t'as pas donné envie d'écrire " Les aventures et mésaventures de PTB en compétition " ?...

ca n'intéressait personne, et ceux qui pourraient l'être seront probablement des potes a qui je donnerais le bouquin..... donc aucun espoir de financer le livre par les ventes !!!! sans compter les risques de procès car toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

En plus, c'est tout un art de se raconter, sans donner l'impression au lecteur que tu cherches à te valoriser à chaque page....il faut donc que tu parles beaucoup des autres, et finalement tu passes pour une m.....

Voici à titre d'illustration, deux textes tirés du bulletin paroissial pour remercier les sponsors, les donateurs anonymes, le fan, les filles en délire, etc... après le TDC 96 (je me souviens plus si je l'ai pas déjà mis sur l'ancien forum par contre ???? il faudrait que je fasse une entaille à chaque édition comme les cow-boys sur la crosse de leurs colts pour comptabiliser les morts)

Le premier s'intitule sobrement "Vico"

Vico, çà vous fait penser à quoi ? Le premier qui dit « le roi de la pomme de terre » est radié à vie de la liste des mes amis !!!!

Vico c’est un village de la cote occidentale de l’Ile de Beauté ; petite bourgade austère de la Vallée du Liamone, blottie entre la montagne et les oliviers, où la population guettait chaque année les concurrents du Tour de Corse, leur offrant nourriture et boisson, avant la terrible spéciale de 45 km de Vico à Sarrola-Carcopino. Ultime sprint de la course avant l'arrivée finale à Ajaccio, pour celui qui triomphait de la descente vers le Pont de Truggia avec ses cinquante virages au kilomètre.

En 1994, le Matador Madrilène Carlos Sainz y avait définitivement perdu le rallye au profit du Lutin de Millau, Didier Auriol, en choisissant des pneus trop tendres, et en terminant avec deux roues crevées.

J'ai usé de la gomme et brûlé du carburant par deux fois ici : en 1989, avec une modeste R11 Turbo fluo, sans notes, et en 1994, dans une R5 GT Turbo, à demi asphyxié par les gaz d'échappement qui remontaient dans l'habitacle à la suite d’un bris du collecteur ; à chaque fois sous une chaleur sahélienne, lorsque le soleil carbonise la roche et les autos, que l'air se taille, et que chaque inspiration vous inocule des torrents de lave dans les poumons.

Vico, c’est l’enfer ! Ou plutôt non, c'est la forge de St Antoine, le Saint du village, mais en cette année 1996, les cataractes célestes sont ouvertes en grand ; C’est que le gars Tonio n’est pas content, car les organisateurs ont raccourci la spéciale, qui débute maintenant au Pont de Truggia, de près de 21 km.

Le soleil a éteint son projo, le Liamone est gris comme la mer du Nord, et le ciel de Vico est noir comme un trou de balle; la montagne est une douche géante, une salle d’eau, une cage d'eau …. Ca tape, ca claque, ca tonne, ca bastonne, les éclairs qui ratent les lacets se brisent dans le maquis, boxent les murailles et le granit …. la route est une baignoire en vidange, un torrent dément, et çà caille à mort.

Vers Arbori, comme si la chose était encore concevable, la pluie redouble de violence, St Antoine sort le grand jeu, les essuie-glaces sont à fond mais on y voit rien, à part un mur d’eau qui se déverse sur le pare-brise. La route départementale n°1 est pleine de brume et de vagues qui déferlent de la montagne, entraînant boue et branches, et la sono du ciel crache ses watts.

Je suis accroché au cerceau comme un naufragé à une bouée ; mon copilote est silencieux devant ce tsunami….on ne pense même pas à rouler vite dans ces conditions dantesques : Clio patine, frise l’aquaplanning en permanence, et chaque freinage est incertain…. On est juste en survie, tâchant de rester simplement sur la route, et de sortir au plus vite de cette machine à laver monstrueuse …

Au Pont de Truggia, l'orage se calme brusquement et un pâle soleil déchire les nuages. St Antoine plisse les yeux de satisfaction, en regardant par dessus les cumulus, les équipages arrivés un à un au contrôle horaire, la trouille dans les yeux, puis leur soulagement d'être « passé à zéro ».

Vico marquera encore les esprits cette année !


Le second s'appelle (son rateau), simplement "Coti"

Imaginez, un beau matin du joli mois de mai, podium de départ de la 3ème et dernière étape du Tour de Corse 1996. Jusqu’à présent, le rallye s’est déroulé normalement : le challenge est de terminer la course, et d’accessoirement d’améliorer les précédents chronos, ce qui est entrecoupé de petits pépins ou de grosses chaleurs comme dans n’importe qu’elle autre épreuve.

Dans l’E.S. 5 Aullène-Cozzano, et la descente du col de la Vaccia, on a frisé la sortie de route à quelques kilomètres du village de Zicavo : cette descente ne me vaut rien puisqu’en 1992, avec la 5GT, j’avais déjà effectué un tête-à-queue au ras du trou, dans un virage plus gravillonné que les autres.

Selon U Populu Corsu : c’est normal car il se passe toujours des choses étranges à Zicavo : la nuit le village est hanté par des mauvais génies (agramanti), dont les femmes se protègent en dormant avec une serpe ou une faucille ; les petits enfants sont menacés par des sorcières (streghe), qui leur sucent le sang, quant aux voyageurs, des revenants (acciaccatori) leur enfoncent le crâne, ce qui n’est pas une raison pour enfoncer Clio.

Il faut reconnaître que la population autochtone a le sens de l’encouragement pour les pinsutes que nous sommes ; en 1989, on s’arrête quelques instants dans une station service, du coté de Porto-Vecchio, pour ravitailler l’auto. Trois vieux papys nous observent, assis sur un banc ; en allant régler mon plein à la caisse, je leur dis « bonjour » en passant devant eux, et ils me répondent d’un simple signe de la tête : pas vraiment causant le vieux Corso !

Ils observent maintenant Gérald qui contrôle méthodiquement le serrage des roues avec la croix et la manière ; je ressorts du bocal, et le dialogue s’installe enfin : « Il se passe bien ce rallye ? » ; demande le vieux n°1 ;
- oui… mais c’est dur…c’est la première fois qu’on fait le Tour…
- tu as fait Kamiesch ?
- le col de Bavella ? non c’est la prochaine spéciale…
- alors tu as rien vu !
- là tu peux prendre du Temesta dit le vieux n°2
- Hô celle-là… moi… même mort je l’a fait pas ! complète le vieux n°3 ».

Œuf Corse !

En bas du podium, on tourne à droite pour longer le port de commerce ; Lionel m’indique la route plus pour la forme, car je connais le routier pratiquement par cœur, tout en calculant l’heure de pointage idéale au C.H. suivant. A la sortie d’Ajaccio, on tourne à droite sur la zone d’Aspretto pour 10 minutes d’assistance, qui vont nous permettre de changer les pneus ; tout le monde s’y met car le délais est court.

Sorti du CH, la quatre-voies dont on profite pleinement, puis à droite direction Porticcio, et filer le long du Golfe d’Ajaccio ; je suis très attentif sur le routier, me méfiant des Corses conduisant à la Corse, et des touristes. Le soleil déchire le manteau nuageux, et la mer sur notre droite prend de jolis reflets bleus ; on longe les magnifiques plages d’Agosta et de Rupione.

Quelques groupes de jeunes spectateurs nous prodiguent des signes d’encouragement, auxquels je réponds d’un discret coup de klaxon ou de phares, voire les deux s’ils sont méritants ; Lionel n’est pas en reste, et les salue d’un geste auguste piqué à Jean-Paul II ou à la Reine mère.

Verghia ; le CD 55 est bordé de voitures en stationnement ; la Police bloque la circulation et nous fait signe de tourner à gauche. J’arrête Clio 40 m plus loin, bien avant le CH : il commence à faire chaud et l’air embaume l’eucalyptus, la fine Armoise, et les gougnafiers moléculaires chers à Pierre Dac.

Lionel range le Road-Book, en prenant soin de l’avancer jusqu’aux indications du point stop de la spéciale, puis sort le cahier de notes correspondant à l’E.S. Verghia - Piétra Rossa, dite du Pénitencier de Coti. J’adore cette spéciale rapide, au tracé varié et technique ; Lionel descend de l’auto, et attrape les casques avant d’aller benoîtement à pieds à la table de pointage du CH.

Sur la gauche de la route, quelques pilotes et navigos se soulagent avant d’affronter les 27 bornes de la spéciale ; j’ai d’ailleurs pu remarquer que plus l’épreuve est rapide ou dangereuse, voire les deux, et plus le nombre de co-pilote qui ressentent le besoin impérieux d’uriner est important … Je décerne à ce propos l’urinoir d’or à Barchetta-Borgo, en Corse, et au Col des Garcinets, à Monte-Carlo, dont les routes sans aucune protection, longent un ravin profond d’environ 300 m, coté du navigo.

J’enfile mon casque, faute de mieux, puis glisse l’intercom qui me permettra d’entendre les notes, et enfin mes lunettes de soleil ; j’avance doucement la voiture à l’entrée de la zone de CH, le casque de Lionel sur mes genoux. J’attends un signe de mon navigo pour entrer dans la zone : il doit pointer dans la minute requise, avec la voiture à coté de la table ; pointage fait, il remonte dans la caisse, et il a trois minutes pour s’attacher, mettre son casque et l’intercom, avant le départ de la spéciale.

On avance vers la ligne de départ, encore occupée par l’auto qui nous précède au classement ; « tu m’entends ? … Oui impec… ». Le starter me fait signe d’avancer sur la ligne, pendant que Lionel tend le carnet de bord, sur lequel le Commissaire Moila inscrit notre heure idéale de départ : « la 41 à 26 ».

Le starter tend l’index devant le pare-brise : 1 minute ; machinalement j’enclenche la marche forcée du ventilo, remet à zéro le totalisateur partiel, et resserre mes beaux harnais (des Joséphine !). Dehors les spectateurs semblent figés dans l’attente du départ ; le starter se penche à nouveau vers le pare-brise avec les deux index croisés : ½ minute ; on remonte les glaces, la concentration au maximum, prêts à descendre notre meilleur chrono dans cette spéciale.

Le starter se rapproche définitivement de l’avant de la voiture, puis ouvre et referme rapidement, trois fois de suite, la main : 15 secondes, je tends le frein à main ; 10 secondes : «départ droite moyen pour gauche moyen, pour droite à fond ferme dur »

Lionel fait tomber les premières notes… 5 secondes, premier coup d’accélérateur, et la première est enclenchée…, 4 secondes, le régime moteur se stabilise à environ 3500 tours…, 3 secondes, mon regard est fixé sur les doigts du starter qui s’effacent les uns après les autres…, 2 secondes, Lionel serre son chrono dans sa main droite prêt à le déclencher…, 1 seconde, je relève l’embrayage millimètre par millimètre, Clio vibre prête à bondir… zéro, la voiture démarre dans un léger patinage des roues, les rapports s’enchaînent, alors que le long chapelet des notes est égrené, pour une vingtaine de minutes du pur bonheur, ou d’horreur si la mécanique trahit, ou si l’un des membres de l’équipage n’est pas dans un bon jour…


C'est pas terrible hein comme rédac ? c'est mièvre et ca manque de force ..... je suis pas doué pour ce genre de récit à la première personne Evil or Very Mad Rolling Eyes

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Message  Porsche the Best Sam 11 Mai - 8:34

Seb-berjot a écrit:Rigolo de mon coté je n ais jamais ressenti cela même pour ma première course ou du moins j en garde pas un souvenir inoubliable , oui car le slalom est quand même a une année lumière de se que l on peut ressentir a un rallye , avec deux participation en caterham au rallye de Chinon même là rien de spécial , j y allais pour le Fun ce n est pas pareil , par contre je garde de très grandes émotions l an dernier et un souvenir immense qui doit être pas loin de valoir une participation au championnat du mode a mes yeux Cool le rallye du layon ou l on venait pour espérer un podium et finalement se battre avec longépé Shocked pour la première place affraid ( je me souviens d une personne qui me demandait si j étais pas trop déçu de finir a 6/10éme derrière Bruno Shocked je pense sincèrement n avoir jamais été aussi heureux de perdre What a Face )
Et comme le topic est dans l émotion mon deuxième grand souvenir n est pas ma première victoire , qui a mon sens et du genre un peu volé , puisque même si nous avions pas eu de chance la veille , Morin fait un tout droit dans la dernière et consomme son avance sur son demi tour Twisted Evil bref la victoire n etait pas comme je l'avis imaginé Evil or Very Mad
Finalement elle viendra quinze jours après cheers au rallye de vienne et glane avec mon grand brother king quel pied cheers
La non plus je '' nous '' n avais imaginer gagner se rallye , bon ok je savais que j avais la crème des copilote a coté de moi mais a se point Shocked bref gagner etait une chose mais avec mon frère même voir mes frères puisque Pascal nous faisait l assistance et que nos parents et mon fils avaient fait le déplacement
Mes frères ............ben oui quand même c est bien eux qui ont fait grandir cette envie du sport auto Wink alors d avoir pris le départ avec alain a mes cotes est une chose mais de le gagner alors laaaaaaaaaaaaaa

A chacun ses temps forts..... c'est normal !!!

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Message  rallyeflav 37 Sam 11 Mai - 10:13

un pur bonheur de te lire Ptb I love you
bravo Seb pour ton recit aussi Very Happy

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Message  Pascal B Sam 11 Mai - 19:42

Porsche the Best a écrit:
Pascal B a écrit:Le succès rencontré par " La fastidieuse histoire des Porsche en compétition" ne t'as pas donné envie d'écrire " Les aventures et mésaventures de PTB en compétition " ?...

ca n'intéressait personne, et ceux qui pourraient l'être seront probablement des potes a qui je donnerais le bouquin..... donc aucun espoir de financer le livre par les ventes !!!! sans compter les risques de procès car toutes les vérités ne sont pas bonnes à dire.

En plus, c'est tout un art de se raconter, sans donner l'impression au lecteur que tu cherches à te valoriser à chaque page....il faut donc que tu parles beaucoup des autres, et finalement tu passes pour une m.....

Voici à titre d'illustration, deux textes tirés du bulletin paroissial pour remercier les sponsors, les donateurs anonymes, le fan, les filles en délire, etc... après le TDC 96 (je me souviens plus si je l'ai pas déjà mis sur l'ancien forum par contre ???? il faudrait que je fasse une entaille à chaque édition comme les cow-boys sur la crosse de leurs colts pour comptabiliser les morts)

Le premier s'intitule sobrement "Vico"

Vico, çà vous fait penser à quoi ? Le premier qui dit « le roi de la pomme de terre » est radié à vie de la liste des mes amis !!!!

Vico c’est un village de la cote occidentale de l’Ile de Beauté ; petite bourgade austère de la Vallée du Liamone, blottie entre la montagne et les oliviers, où la population guettait chaque année les concurrents du Tour de Corse, leur offrant nourriture et boisson, avant la terrible spéciale de 45 km de Vico à Sarrola-Carcopino. Ultime sprint de la course avant l'arrivée finale à Ajaccio, pour celui qui triomphait de la descente vers le Pont de Truggia avec ses cinquante virages au kilomètre.

En 1994, le Matador Madrilène Carlos Sainz y avait définitivement perdu le rallye au profit du Lutin de Millau, Didier Auriol, en choisissant des pneus trop tendres, et en terminant avec deux roues crevées.

J'ai usé de la gomme et brûlé du carburant par deux fois ici : en 1989, avec une modeste R11 Turbo fluo, sans notes, et en 1994, dans une R5 GT Turbo, à demi asphyxié par les gaz d'échappement qui remontaient dans l'habitacle à la suite d’un bris du collecteur ; à chaque fois sous une chaleur sahélienne, lorsque le soleil carbonise la roche et les autos, que l'air se taille, et que chaque inspiration vous inocule des torrents de lave dans les poumons.

Vico, c’est l’enfer ! Ou plutôt non, c'est la forge de St Antoine, le Saint du village, mais en cette année 1996, les cataractes célestes sont ouvertes en grand ; C’est que le gars Tonio n’est pas content, car les organisateurs ont raccourci la spéciale, qui débute maintenant au Pont de Truggia, de près de 21 km.

Le soleil a éteint son projo, le Liamone est gris comme la mer du Nord, et le ciel de Vico est noir comme un trou de balle; la montagne est une douche géante, une salle d’eau, une cage d'eau …. Ca tape, ca claque, ca tonne, ca bastonne, les éclairs qui ratent les lacets se brisent dans le maquis, boxent les murailles et le granit …. la route est une baignoire en vidange, un torrent dément, et çà caille à mort.

Vers Arbori, comme si la chose était encore concevable, la pluie redouble de violence, St Antoine sort le grand jeu, les essuie-glaces sont à fond mais on y voit rien, à part un mur d’eau qui se déverse sur le pare-brise. La route départementale n°1 est pleine de brume et de vagues qui déferlent de la montagne, entraînant boue et branches, et la sono du ciel crache ses watts.

Je suis accroché au cerceau comme un naufragé à une bouée ; mon copilote est silencieux devant ce tsunami….on ne pense même pas à rouler vite dans ces conditions dantesques : Clio patine, frise l’aquaplanning en permanence, et chaque freinage est incertain…. On est juste en survie, tâchant de rester simplement sur la route, et de sortir au plus vite de cette machine à laver monstrueuse …

Au Pont de Truggia, l'orage se calme brusquement et un pâle soleil déchire les nuages. St Antoine plisse les yeux de satisfaction, en regardant par dessus les cumulus, les équipages arrivés un à un au contrôle horaire, la trouille dans les yeux, puis leur soulagement d'être « passé à zéro ».

Vico marquera encore les esprits cette année !


Le second s'appelle (son rateau), simplement "Coti"

Imaginez, un beau matin du joli mois de mai, podium de départ de la 3ème et dernière étape du Tour de Corse 1996. Jusqu’à présent, le rallye s’est déroulé normalement : le challenge est de terminer la course, et d’accessoirement d’améliorer les précédents chronos, ce qui est entrecoupé de petits pépins ou de grosses chaleurs comme dans n’importe qu’elle autre épreuve.

Dans l’E.S. 5 Aullène-Cozzano, et la descente du col de la Vaccia, on a frisé la sortie de route à quelques kilomètres du village de Zicavo : cette descente ne me vaut rien puisqu’en 1992, avec la 5GT, j’avais déjà effectué un tête-à-queue au ras du trou, dans un virage plus gravillonné que les autres.

Selon U Populu Corsu : c’est normal car il se passe toujours des choses étranges à Zicavo : la nuit le village est hanté par des mauvais génies (agramanti), dont les femmes se protègent en dormant avec une serpe ou une faucille ; les petits enfants sont menacés par des sorcières (streghe), qui leur sucent le sang, quant aux voyageurs, des revenants (acciaccatori) leur enfoncent le crâne, ce qui n’est pas une raison pour enfoncer Clio.

Il faut reconnaître que la population autochtone a le sens de l’encouragement pour les pinsutes que nous sommes ; en 1989, on s’arrête quelques instants dans une station service, du coté de Porto-Vecchio, pour ravitailler l’auto. Trois vieux papys nous observent, assis sur un banc ; en allant régler mon plein à la caisse, je leur dis « bonjour » en passant devant eux, et ils me répondent d’un simple signe de la tête : pas vraiment causant le vieux Corso !

Ils observent maintenant Gérald qui contrôle méthodiquement le serrage des roues avec la croix et la manière ; je ressorts du bocal, et le dialogue s’installe enfin : « Il se passe bien ce rallye ? » ; demande le vieux n°1 ;
- oui… mais c’est dur…c’est la première fois qu’on fait le Tour…
- tu as fait Kamiesch ?
- le col de Bavella ? non c’est la prochaine spéciale…
- alors tu as rien vu !
- là tu peux prendre du Temesta dit le vieux n°2
- Hô celle-là… moi… même mort je l’a fait pas ! complète le vieux n°3 ».

Œuf Corse !

En bas du podium, on tourne à droite pour longer le port de commerce ; Lionel m’indique la route plus pour la forme, car je connais le routier pratiquement par cœur, tout en calculant l’heure de pointage idéale au C.H. suivant. A la sortie d’Ajaccio, on tourne à droite sur la zone d’Aspretto pour 10 minutes d’assistance, qui vont nous permettre de changer les pneus ; tout le monde s’y met car le délais est court.

Sorti du CH, la quatre-voies dont on profite pleinement, puis à droite direction Porticcio, et filer le long du Golfe d’Ajaccio ; je suis très attentif sur le routier, me méfiant des Corses conduisant à la Corse, et des touristes. Le soleil déchire le manteau nuageux, et la mer sur notre droite prend de jolis reflets bleus ; on longe les magnifiques plages d’Agosta et de Rupione.

Quelques groupes de jeunes spectateurs nous prodiguent des signes d’encouragement, auxquels je réponds d’un discret coup de klaxon ou de phares, voire les deux s’ils sont méritants ; Lionel n’est pas en reste, et les salue d’un geste auguste piqué à Jean-Paul II ou à la Reine mère.

Verghia ; le CD 55 est bordé de voitures en stationnement ; la Police bloque la circulation et nous fait signe de tourner à gauche. J’arrête Clio 40 m plus loin, bien avant le CH : il commence à faire chaud et l’air embaume l’eucalyptus, la fine Armoise, et les gougnafiers moléculaires chers à Pierre Dac.

Lionel range le Road-Book, en prenant soin de l’avancer jusqu’aux indications du point stop de la spéciale, puis sort le cahier de notes correspondant à l’E.S. Verghia - Piétra Rossa, dite du Pénitencier de Coti. J’adore cette spéciale rapide, au tracé varié et technique ; Lionel descend de l’auto, et attrape les casques avant d’aller benoîtement à pieds à la table de pointage du CH.

Sur la gauche de la route, quelques pilotes et navigos se soulagent avant d’affronter les 27 bornes de la spéciale ; j’ai d’ailleurs pu remarquer que plus l’épreuve est rapide ou dangereuse, voire les deux, et plus le nombre de co-pilote qui ressentent le besoin impérieux d’uriner est important … Je décerne à ce propos l’urinoir d’or à Barchetta-Borgo, en Corse, et au Col des Garcinets, à Monte-Carlo, dont les routes sans aucune protection, longent un ravin profond d’environ 300 m, coté du navigo.

J’enfile mon casque, faute de mieux, puis glisse l’intercom qui me permettra d’entendre les notes, et enfin mes lunettes de soleil ; j’avance doucement la voiture à l’entrée de la zone de CH, le casque de Lionel sur mes genoux. J’attends un signe de mon navigo pour entrer dans la zone : il doit pointer dans la minute requise, avec la voiture à coté de la table ; pointage fait, il remonte dans la caisse, et il a trois minutes pour s’attacher, mettre son casque et l’intercom, avant le départ de la spéciale.

On avance vers la ligne de départ, encore occupée par l’auto qui nous précède au classement ; « tu m’entends ? … Oui impec… ». Le starter me fait signe d’avancer sur la ligne, pendant que Lionel tend le carnet de bord, sur lequel le Commissaire Moila inscrit notre heure idéale de départ : « la 41 à 26 ».

Le starter tend l’index devant le pare-brise : 1 minute ; machinalement j’enclenche la marche forcée du ventilo, remet à zéro le totalisateur partiel, et resserre mes beaux harnais (des Joséphine !). Dehors les spectateurs semblent figés dans l’attente du départ ; le starter se penche à nouveau vers le pare-brise avec les deux index croisés : ½ minute ; on remonte les glaces, la concentration au maximum, prêts à descendre notre meilleur chrono dans cette spéciale.

Le starter se rapproche définitivement de l’avant de la voiture, puis ouvre et referme rapidement, trois fois de suite, la main : 15 secondes, je tends le frein à main ; 10 secondes : «départ droite moyen pour gauche moyen, pour droite à fond ferme dur »

Lionel fait tomber les premières notes… 5 secondes, premier coup d’accélérateur, et la première est enclenchée…, 4 secondes, le régime moteur se stabilise à environ 3500 tours…, 3 secondes, mon regard est fixé sur les doigts du starter qui s’effacent les uns après les autres…, 2 secondes, Lionel serre son chrono dans sa main droite prêt à le déclencher…, 1 seconde, je relève l’embrayage millimètre par millimètre, Clio vibre prête à bondir… zéro, la voiture démarre dans un léger patinage des roues, les rapports s’enchaînent, alors que le long chapelet des notes est égrené, pour une vingtaine de minutes du pur bonheur, ou d’horreur si la mécanique trahit, ou si l’un des membres de l’équipage n’est pas dans un bon jour…


C'est pas terrible hein comme rédac ? c'est mièvre et ca manque de force ..... je suis pas doué pour ce genre de récit à la première personne Evil or Very Mad Rolling Eyes

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Et alors, finalement tu l'as amélioré ton chrono ? on veut la suite !
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Message  Pascal B Sam 11 Mai - 19:48

Porsche the Best a écrit:
Seb-berjot a écrit:Rigolo de mon coté je n ais jamais ressenti cela même pour ma première course ou du moins j en garde pas un souvenir inoubliable , oui car le slalom est quand même a une année lumière de se que l on peut ressentir a un rallye , avec deux participation en caterham au rallye de Chinon même là rien de spécial , j y allais pour le Fun ce n est pas pareil , par contre je garde de très grandes émotions l an dernier et un souvenir immense qui doit être pas loin de valoir une participation au championnat du mode a mes yeux Cool le rallye du layon ou l on venait pour espérer un podium et finalement se battre avec longépé Shocked pour la première place affraid ( je me souviens d une personne qui me demandait si j étais pas trop déçu de finir a 6/10éme derrière Bruno Shocked je pense sincèrement n avoir jamais été aussi heureux de perdre What a Face )
Et comme le topic est dans l émotion mon deuxième grand souvenir n est pas ma première victoire , qui a mon sens et du genre un peu volé , puisque même si nous avions pas eu de chance la veille , Morin fait un tout droit dans la dernière et consomme son avance sur son demi tour Twisted Evil bref la victoire n etait pas comme je l'avis imaginé Evil or Very Mad
Finalement elle viendra quinze jours après cheers au rallye de vienne et glane avec mon grand brother king quel pied cheers
La non plus je '' nous '' n avais imaginer gagner se rallye , bon ok je savais que j avais la crème des copilote a coté de moi mais a se point Shocked bref gagner etait une chose mais avec mon frère même voir mes frères puisque Pascal nous faisait l assistance et que nos parents et mon fils avaient fait le déplacement
Mes frères ............ben oui quand même c est bien eux qui ont fait grandir cette envie du sport auto Wink alors d avoir pris le départ avec alain a mes cotes est une chose mais de le gagner alors laaaaaaaaaaaaaa

A chacun ses temps forts..... c'est normal !!!

PTB Cool
Çà a été un temps fort pour moi aussi ! Quel plaisir et pourtant je n'étais pas dans l'auto !
Pascal B
Pascal B

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